« La France qui vient » : une France de l’innovation technologique et de l’entrepreneuriat
Deux sujets ont fait l’objet de discussions entre experts lors des rencontres « La France qui vient »: l’avènement d’une économie se caractérisant par une volonté forte d’entreprendre et d’innover, et la transformation digitale de la société. Cette deuxième édition, organisée par la Fondation ManpowerGroup et HEC Paris, s’est tenue à la Cité Internationale Universitaire de Paris, le 20 septembre dernier.
Transformation des entreprises, transformation des modes de travail
Mickaël Cabrol (Fondateur de la startup Easyrecrue) a souligné l’accélération des processus de recrutement et la nécessité pour les entreprises d’intégrer plus de diversité en leur sein. Il faut selon l’entrepreneur donner leur chance à tous les profils, y compris atypiques.
Parmi les autres transformations de l’entreprise figure la notion d’entreprise « libérée », dans laquelle les hiérarchies n’existent plus ou peu et les salariés peuvent devenir de véritables « intrapreneurs ». La SNCF a été citée comme illustration de ce phénomène par Isabelle Bascou-Debleme (Secrétaire Générale de SNCF Voyage). Selon elle le passage « en mode startup » permet de libérer les énergies et les initiatives internes grâce à une plus grande autonomie des collaborateurs et à un décloisonnement à la fois mental et spatial.
Ce nouveau modèle de l’entreprise semble bien correspondre aux générations Y et aux « digital natives », qui ont un sens des responsabilités et des valeurs très poussé, ainsi qu’un besoin d’autonomie prononcé.
Le numérique, premier employeur au monde
Luc Bretones (Directeur du Technocentre Orange et d’Orange Vallée, Président d’Orange Solidarité Numérique et du Think Tank numérique « Institut G9+ ») a rappelé le rôle central des technologies dans la transformation de l’économie mondiale. Le potentiel d’innovation devient infini, l’Internet devient physique, capable d’interagir avec le monde. A travers l’IoT, Internet of Things, le monde devient finalement « actionnable ».
Il faut réussir à intégrer ces changements. Cela passe notamment par l’éducation, comme le souligne Serge Tisseron (Psychiatre, membre de l’Académie des Technologies, Docteur en psychologie, auteur de « Le jour où mon robot m’aimera, vers l’empathie artificielle », publié en 2015). Le psychiatre conseille ainsi l’apprentissage de l’informatique, du codage ET de la robotique, pour parvenir à mieux anticiper le développement de l’intelligence artificielle.
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