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La place de l’entrepreneuriat dans les trajectoires professionnelles

A l’occasion de sa 19ème édition, le Salon SME (Ex Salon de la Micro-entreprise), a dévoilé une étude réalisée en partenariat avec Créatests, visant à comprendre la place qu’occupe l’entrepreneuriat dans les trajectoires professionnelles des Français. En effet, de plus en plus de Français incluent l’entrepreneuriat dans leurs trajectoires. Alain Bosetti, Président du Salon SME parle de « transition entrepreneuriale ». Explications.

Qui sont les entrepreneurs ?

L’étude révèle tout d’abord que les Français sont 3 millions à être entrepreneurs et 3 millions a l’avoir été. En tout, il s’agit de 15 % des Français âgés de 18 à 65 ans. Parmi eux, 31 % sont des « serial-entrepreneurs » c’est-à-dire qu’ils auraient créé plusieurs activités qu’ils gèrent simultanément, successivement ou en alternant avec des périodes de salariat.

A noter également que si 81 % de cette population a choisi l’entrepreneuriat au cours de leur vie professionnelle, 29% voit l’entrepreneuriat comme une vocation.

Enfin, pour les 3/4 des entrepreneurs, cette activité est leur activité principale. De plus, si 74 % des sondés considèrent qu’entreprendre est synonyme de création, l’entreprise peut prendre d’autres formes : reprise (pour 14 %), portage salarial (5 %), entrée au capital social (4 %), franchise (3 %)…

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Quels freins au développement de l’activité ?

Selon les sondés, 63 % n’ont pas de salarié, 31 % entre 1 et 9 salariés. Il est important de souligner que seulement 6 % des entreprises créés deviennent des PME (4 %) ou des ETI (2 %). Dépasser les 10 salariés représente un seuil de croissance que tous les entrepreneurs ne sont pas disposés à dépasser.

L’étude propose ensuite d’étudier les raisons pour lesquels l’aventure entrepreneuriale s’achève. La première d’entre elle est l’insuffisance (pour 22 %) ou l’instabilité des revenus (16 %)  suivi par les faillites (11 %) et l’insuffisance du développement de l’activité (11 %). L’aventure entrepreneuriale s’achève en général (62 %) par une cessation d’activité ou par la cession (20 %).

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Malgré les difficultés, l’entrepreneuriat plait !

L’étude définit l’entrepreneuriat comme une « Expérience qui vaut la peine d’être vécue« . Pourquoi ? Tout d’abord car elle est très enrichissante d’après 53 % des sondés. Elle permet également de développer des compétences (pour 42 %). La notion de fierté revient régulièrement dans les discours recueillis (40 %) même si pour 8 % des entrepreneurs cette période est considérée comme « difficile ».

Ainsi, 50 % des entrepreneurs seraient prêts à réitérer l’expérience, 34 % hésitent et 17 % affirme ne pas vouloir la retenter.

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« L’esprit d’entreprendre se développe, la création d’entreprise est à la hausse depuis le début des années 2000. Notre pays vit une transformation, qui le modifie en profondeur et que j’appelle Transition Entrepreneuriale, c’est-à-dire, l’évolution progressive d’une société de salariés en CDI vers une société d’indépendants et d’entrepreneurs », analyse Alain Bosetti.

Le Salon SME se déroule les 25 et 26 septembre au Palais des Congrès de Paris.

> Pour en savoir plus, visitez le site du Salon SME

> Également à lire sur le site de la Fondation Travailler autrement, l’Étude – Les travailleurs indépendants : identités, perceptions, besoins