Imaginons le futur des métiers et des compétences
L’ifop a dévoilé en mai 2020 pour le cabinet Michael Page un sondage visant à comprendre la vision des métiers porteurs ainsi que des compétences clés dans l’emploi. Alors que les jugements sont mitigés sur la formation professionnelle, l’amélioration de l’orientation passe, selon les actifs par plus de contacts directs avec les entreprises. Explications.
Le parcours scolaire : un vecteur d’orientation à améliorer
Les conseils d’orientation sont jugés durement par les sondés. 56 % d’entre eux jugent négativement les conseils d’orientation dont ils ont bénéficié dans le cadre de leur scolarité. Pour la majorité des actifs, les formations plus courtes et à dominantes scientifiques sont plus adaptées au marché de l’emploi.
En première position des solutions pour améliorer l’orientation des jeunes, nous retrouvons l’immersion professionnelle en entreprise (21% de citations). La seconde solution serait de mettre en place plus de passerelles entre les centres de formation et les entreprises.
Les métiers du futur : plus de proximité et de contact humain au sein de structure à taille réduite
Les métiers manuels, de l’artisanat et ceux permettant de travailler dans un commerce de proximité sont ceux qui intéressent les plus les actifs. Ils sont suivis de près par les métiers des services à la personne (43% des actifs).
Indifféremment du métier, les actifs doivent se doter de compétences techniques, notamment informatiques (72 %), des compétences liées au care (72 % également), et liées au numérique (65 %).
Les métiers liés aux nouvelles technologies, l’informatique et le marketing digital figurent en tête des demandes des employeurs, devant les métiers des services à la personne même si à 5 ans, ces métiers sont perçus comme d’avenir.
La capacité d’adaptation Graal des « Soft Skills »
Nous le savons, les trajectoires professionnelles sont de moins en moins linéaires. Les actifs les mieux armés pour faire faire face aux mobilités à venir sont ceux qui savent s’adapter. Cette compétence est perçue comme centrale avec 35% des personnes interrogées qui la citent en premier devant la capacité à « être autonome et à prendre des initiatives » qui reflète de son côté l’individualisation croissante des tâches.
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> Egalement à lire sur le site de la Fondation Travailler autrement