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Rapports

Entre bullshit job et job de rêve, où se situent les Français ?

Pour son baromètre 2020, le groupe Randstad s’est penché sur l’impact de la Covid-19 sur le sens au travail. Il ressort de cette étude que la notion de « sens » au travail est un élément déterminant de l’emploi. Entre bullshit job et job de rêve, où se situent les Français ? Comment les entreprises se positionnent pour renforcer leur culture managériale ou la réenchanter pour fidéliser leurs équipes ? Réponses.

Comment les Français analysent leur travail ?

L’étude de Randstad publiée après le confinement met en lumière l’impact de la crise du Covid19 sur le regard que portent les salariés sur leur travail. Les certitudes de certains quant à leur rôle et fonction ont pu être ébranlées (16 % considèrent occuper un emploi inutile), d’autres ont été réconfortés sur le bien fondé des missions qu’ils mènent au quotidien (16 % considèrent que leur emploi est essentiel).

51 % des sondés ne considèrent pas que la crise a eu un impact sur le sens qu’ils attribuent à leur travail. 

Redonner un coup d’éclat à son travail

Concernant les 16 % considérant occuper un « bullshit job », un tiers d’entre eux ne sont pas effrayés par les répercussions de la crise sur le marché de l’emploi et affirment qu’ils vont rechercher un emploi qui aura plus de sens. Les populations les plus enclines à opérer ce changement sont les hommes (36%) et les jeunes de 18 à 24 ans (57%). 

Plusieurs pistes sont observées pour redonner un coup d’éclat à son travail : 

  • Changer de secteur d’activité (17 %) et 10 % considèrent que le secteur associatif peut répondre à leurs attentes, 
  • Changer de poste en restant dans la même organisation (12,5 %)

L’entrepreneuriat ne semble pas attirer plus d’un français sur 10 de même que le changement de carrière radical (9 %). Notons enfin que les métiers du care, très au-devant de la scène durant le confinement, ne sont pas considérés comme permettant de redonner du sens à l’action des actifs. 

> Accéder à l’étude complète

> Également à lire sur le site de la Fondation Travailler autrement, Comprendre le phénomène des « bullshit jobs »